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Résumé Tout agir part de l’intérieur, mais toute action tend à dépasser l’être individuel. Même si « on n’agit jamais seul », comme le l’écrit Blondel, on agit d’abord pour et par soi. Mais l’action n’est pas toujours manifeste dans le métabolisme même si sa fonction est essentiellement et primitivement vitale. À l’analyse, on se rend compte que les principes fondamentaux de l’action ont connu une mutation causale et téléologique avec l’avènement de la science moderne. Ainsi, à la dimension ontologique de l’agir, s’ajoute celle eschatologique. Les linéaments de cette dernière apparaissent dans la visée téléologique de la théorie nietzschéenne du « surhomme » et se révèlent dans le trans-humanisme de la technoscience moderne. Pour autant, ce méliorisme qui réduit la teneur ontologique de l’action n’est en soi ni utile ni nécessaire pour l’essence du genre humain déjà achevé, et invite à poser la responsabilité humaine comme principe régulateur de l’action. Mots-clés : action- métabolisme ontologie- - responsabilité- technoscience
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