Auteur(s) :

Worondjilè HIEN.

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Résumé :

À partir de 1931 se succèdent deux missions protestantes anglo-saxonnes parmi les Lobi et les Birifor du Burkina Faso avec pour objet principal de fonder une Église le plus rapidement. Mais, au contraire du grand espoir des missionnaires, l’adhésion à la nouvelle religion s’est faite au compte-gouttes si bien que l’Eglise qui en fut constituée ne vit le jour qu’en 1978. Les fidèles de cette Assemblée officiellement reconnue sous le nom de l’Eglise Protestante Évangélique (EPE) menèrent durant la première décennie de l’existence de l’Eglise une vie puritaine dont ils ont tenté de séparer de toutes les pratiques locales jugées superstitieuses. Mais dès les années 1990 des facteurs internes à la vie religieuse et socioéconomique, et l’influence des changements religieux au plan mondial obligèrent, d’abord les fidèles puis les dirigeants des assemblées ecclésiastiques, à une nouvelle exégèse des contenus bibliques. L’EPE dut initier un autre apostolat issu de l’inculturation des fondamentaux de la culture locale, notamment certains aspects des cérémonies funèbres, de la phytothérapie et des instruments de musique autrefois rejetés comme étant des sujets d’influence démoniaque marquent désormais la vie des fidèles.

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