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L’inégale répartition spatio-temporelle des formations sanitaires publiques dans la ville de Brazzaville en république Congo, a été le corollaire du modèle d’urbanisation coloniale française. Par ailleurs elle fut accentuée lors des applications des politiques sanitaires postcoloniales dont le privilège de desserte médicale fut accordé aux espaces centraux de par leur fonction et leur enjeu. Ceci se traduit par une territorialisation des faits de santé. D’un côté les anciens quartiers mieux aménagés avec une gamme de soins hétérogène et abondante, de l’autre côté les nouveaux quartiers mal aménagés ayant une offre de soins de santé homogène de faible qualité. Nous avons utilisé les techniques d’observation, d’entretien et enquêté à l’aide des questionnaires 118 professionnels de santé, ménages (1014), les professionnels d’urbanisme (20) ainsi que les 33 CSI (18enquêtés) et 8 hôpitaux (2 de références enquêtés) où nous avons dépouillées les registres de juin 2021 à avril 2022. De même avons utilisé ici la méthode diachronique pour appréhender primo les conditions d’installations et de développement spatio-sanitaire. Les principaux résultats de cette étude indiquent que le modèle de planification urbaine fut fondé sur le principe de ségrégation d’où les disparités de desserte et de couverture médicale à l’échelle des arrondissements avec un taux de 21,5 %, limité par plusieurs déterminants. Mots-clés : disparités spatio-temporelles - formations sanitaires - urbanisation - Brazzaville - république du Congo