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L’étude vise à décrire et expliquer la précarité des conditions de vie et de travail vécues par les femmes exerçant dans la transformation artisanale de poissons à San Pedro. Contrairement aux précédentes études, elle se particularise par son approche explicative des difficultés rencontrées par ces femmes. Il a été envisagé, comme hypothèse, que les composantes du processus de transformation artisanale des poissons à San Pedro déterminent la précarité des conditions sociales des femmes qui exercent dans ce processus. L’étude documentaire, les questionnaires, les guides d’entretiens et l’observation ont aidé à la collecte des données. Celles-ci ont subi l’épreuve des analyses qualitative et quantitative. Les résultats de l’étude montrent que la précarité sociale vécue par ces femmes, caractéristique des limites du processus de transformation, est déterminée par les effets conjugués de ses éléments constitutifs (milieu, matière, matériel, méthode, main-d’œuvre). Ces résultats valident l’hypothèse et confirment la pertinence de l’interactionnisme symbolique, comme systématisation retenue.