Université Marien Ngouabi, cinquante ans après : un fleuron devenu obsolète - Akiri

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Université Marien Ngouabi, cinquante ans après : un fleuron devenu obsolète

Publication Date : 10/01/2024


Auteur(s) :

Chris Poppel LOUYINDOULA BANGANA YIYA, Roval Caprice GOMA-THETHET BOSSO .


Volume/Numéro :
Volume 5
,
Issue 1
(01 - 2024)



Résumé :

Créée le 4 décembre 1971, sous le nom d’Université de Brazzaville suite à l’éclatement de la Fondation de l’Enseignement Supérieur en Afrique Centrale (FESAC), l’université de Brazzaville a été débaptisée Université Marien Ngouabi en 1977. Durant plusieurs décennies, cette université jouissait d’une renommée et a formé plusieurs élites et cadres principalement de l’Afrique Centrale. Si cette renommée était vraie hier, qu’en est-il aujourd’hui ? La présente étude se propose de dresser un état des lieux transversal de ce fleuron. Après une analyse documentaire et une série d’observations des réalités universitaires actuelles, il ressort que la situation n’est pas reluisante : le niveau de ses étudiants a considérablement baissé ; bon nombre d’entre eux sont des tricheurs compulsifs ; l’université est en proie à une corruption multiforme ; il y a une véritable inadéquation entre les programmes de formation et l’employabilité des jeunes. Si on n’y prend garde, cette université, à la vue de son manque de compétitivité ne sera définitivement bonne qu’à produire des pseudos diplômés sans emploi en masse. Dès lors, un sursaut patriotique de la société congolaise tout entière est nécessaire pour enjoindre les enseignants-chercheurs et les étudiants à exiger une réhabilitation en profondeur des missions de l’université Marien Ngouabi. Mots clés : Employabilité, Inadéquation, Programmes de formation, Université, Compétitivité.


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