Gestion du patrimoine foncier pour les activités maraîchères en milieu urbain et périurbain de la ville de Ouagadougou (Burkina Faso) - Akiri

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Revue Akiri

ISSN-L : 2958-2814
ISSN-P : 3006-306X

Gestion du patrimoine foncier pour les activités maraîchères en milieu urbain et périurbain de la ville de Ouagadougou (Burkina Faso)

Publication Date : 27-10-2023


Auteur(s) :

YONLI Aminata , ZERBO Roger .


Volume/Numéro :
Volume 4
,
Issue 1
(10 - 2023)



Résumé :

Le monde s’urbanise. Cette urbanisation est accélérée dans les pays en voies de développement et se traduit par l’étalement des villes et par la forte densité entrainant ainsi une demande alimentaire élevée et une réduction des terres cultivables. Le maraîchage, dans les années 1900, participe de nos jours à l’approvisionnement de la ville en aliment frais. La terre est un facteur de production indispensable à toute activité agricole. La gestion de la terre est un défi à cause de forte pression foncière. Cette pression est liée à l’étalement de la ville et à l’augmentation de la population donc du volume de la ville et de la densité de la population. Cet article vise à analyser les modes d’accès à la terre et la gestion de l’eau pour la pratique du maraîchage. Ainsi, un questionnaire structuré a été administré à, 110 maraîchers ont été interrogés sur les sept sites dont l’un à Ouagadougou (Boulmigou) et l’autre aux alentours de Ouagadougou (Tanguin Dassouri, Saaba, Pabré, Komsilga et Komki- Ipala). La collecte des données s’est déroulée sur une période de Septembre à Juin 2022. Les résultats issus des investigations montrent que le mode d’accès varie d’un site à un autre. Le mode d’accès par location est plus développé en ville tandis que c’est celui par héritage qui les dans le milieu périurbain. Des analyses, il ressort que les demandeurs et les locateurs bénéficiant d’une reconnaissance sociale rencontrent des difficultés pour y rester avec les retraits des lopins d’exploitation. Les maraîchers situés en zone urbaine sont soumis aux menaces de déguerpissement. Les maraîchers étrangers ont développé des relations de coopérations avec les maraîchers autochtones pour rester pendant longtemps à exploiter un lopin de terre. Certains maraîchers autochtones peu donner une portion de terre à un étranger. Ce dernier exploite sans problème, mais lorsqu’il va commencer à apporter des amendements organiques une à deux années, le maraîcher autochtone retire son lopin de terre. Néanmoins il existe des tensions liées à l’accès à la terre entre les membres d’un même lignage.


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