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L’actualité environnementale mondiale reste incontestablement marquée par la préoccupation alarmante de la crise climatique et ses dégâts. Ainsi, ils ont pour corollaire d’affecter sévèrement les conditions existentielles des êtres vivants, en particulier la vie des hommes. Ces nombreuses conséquences fâcheuses semblent résigner l’humanité et les nations les plus sceptiques à l’adoption du développement durable dont l’invitation à son appropriation date des années 1980. Cette récente attitude d’engagement collectif parait être actionnée à l’épreuve des réalités climatiques et sociales. Car, elles révèlent les limites écologique et économique du libéralisme économique, telle que perçue par le précurseur américain de l’approche bioéconomique, Nicholas Georgescu-Roegen. Ainsi, il est question dans le présent article de révéler à la lumière d’une analyse bio-économique des déterminants du réchauffement climatique d’un avènement certain et obligé du développement durable. En vue de réaliser une étude convergente entre la bioéconomie et le développement soutenable, ce travail de recherche scientifique s’attèlera à dresser un tableau historico-sémantique de ces deux théories développementales. Puis, il montrera les déterminants entropiques et décroissancistes de l’urgence du développement durable sans omettre, enfin, de révéler la responsabilité de sa parfaite mise en œuvre. Mots-clés : bioéconomie - crise climatique - décroissance - développement durable - libéralisme économique