À l’instar de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, la Côte d’Ivoire regorge de richesses et d’énormes potentialités artistiques et culturelles. Cependant, ces atouts restent peu valorisés en raison d’une insuffisance de financements. Les secteurs des ressources culturelles marchandes et non marchandes, peinent à exprimer leur compétitivité dans un contexte de mondialisation de la culture et des savoirs. L’insuffisance de moyens financiers à déployer, existe aussi bien au niveau des pouvoirs publics, du secteur privé que des acteurs culturels. Dans les industries culturelles et créatives, la condition est encore plus difficile vu les contraintes structurelles notamment, l’étroitesse du marché, la faiblesse de la technologie, la défaillance de l’industrialisation et le déficit de formation. Aussi, les efforts du secteur privé s’ils sont bien encadrés, peuvent être une alternative importante à la raréfaction des ressources publiques. Au regard de la littérature, mais surtout de l’entretien compréhensif, il est admis que la volonté politique reste défaillante. Dès lors, la dynamique des industries culturelles et créatives, postule une importante réglementation du financement non public en vue d’accroître les apports économique et financier distincts de l’appareil étatique.