Les traces du colonialisme dans la littérature camerounaise - Akiri

Akiri

Les traces du colonialisme dans la littérature camerounaise

Publication Date : 01/02/2025

DOI: https://dx.doi.org/10.4314/akiri.v3i1.5


Auteur(s) :

Marthe Prisca LETSETSENGUI.


Volume/Numéro :
Volume 3
,
Issue 1
(02 - 2025)



Résumé :

L'analyse des traces du colonialisme dans la littérature camerounaise révèle la persistance de l'empreinte coloniale dans les structures sociales, culturelles et identitaires de la société. Les écrivains camerounais, tels que Mongo Beti, Patrice Nganang et Léonora Miano, ont abordé avec finesse les effets destructeurs de la domination étrangère, notamment l'aliénation culturelle, l'assimilation forcée et la violence symbolique imposées aux populations locales. Leurs œuvres mettent en scène des personnages en proie à la quête de sens et à la redécouverte de leur identité propre, une identité souvent dévalorisée et altérée par les valeurs coloniales. Parallèlement à cette dénonciation des injustices, ces auteurs ont entrepris de valoriser les traditions ancestrales et de réhabiliter une mémoire collective en perte de repères. La littérature camerounaise devient ainsi le terrain d’une résistance culturelle, rappelant la richesse des coutumes locales et la résilience de la communauté face à l'oppression. Dans cette perspective, les écrivains camerounais ne se limitent pas à la restitution d'un passé douloureux, mais participent activement à la reconstitution d’une identité nationale et à l'affirmation d'une autonomie culturelle. Leurs œuvres, porteuses de mémoire et de révolte, font de la littérature un espace de réappropriation identitaire et un levier d’émancipation pour le Cameroun postcolonial. Mots clés : Traces, colonialisme, littérature, camerounaise


No. de téléchargement :

0