Les rapports de pouvoirs déséquilibrés dans Les Petits-fils nègres de Vercingétorix d’Alain Mabanckou
Publication Date : 01/02/2025
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La problématique du pouvoir politique est obsédante dans la littérature africaine d’expression française. Un regard panoramique sur la production littéraire post-indépendante montre la place importante occupée, par la question de la gestion du pouvoir politique. En réalité, la mauvaise gestion de la chose publique par les acteurs assoiffés de pouvoir, conduit inexorablement à des déchirements donc les populations sont les premières victimes. C’est également la question centrale abordée par l’écrivain Alain Mabanckou dans son roman, où les fils d’un même pays se disputent continuellement le pouvoir. La conséquence immédiate est l’exclusion réciproque des uns et des autres parce que appartenant à des espaces géographiques différents. Pour dire la barbarie née de ce rejet, l’analyse s’appuie sur la grille sociocritique de Claude Duchet qui est une lecture centrée sur la socialité du texte, en rapport au contexte socio-historique, c’est-à-dire au discours social défini comme espace idéologique. En fait, le discours social produit par les différents acteurs est seulement une stratégie en vue d’atteindre un objectif. Dans cet univers chaotique pourtant, l’amour survit grâce à l’amitié de deux femmes Hortense Iloki et Christiane, montrant ainsi la voie noble qui doit régir les rapports sociaux. Mots clés : guerre civile, régionalisme, coup d’état, Congo, pouvoir
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