La dot en nature ou cuadikpaabu : fondement d’une culture endogène de paix au Núngu - Akiri

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La dot en nature ou cuadikpaabu : fondement d’une culture endogène de paix au Núngu

Publication Date : 01/02/2025

DOI: https://dx.doi.org/10.4314/akiri.v3i1.12


Auteur(s) :

Germain OUALLY, Yendifimba Dieudonné LOUARI.


Volume/Numéro :
Volume 3
,
Issue 1
(02 - 2025)



Résumé :

L'Afrique précoloniale avait ses coutumes qui régissaient la vie dans les sociétés et donnaient du crédit et de la force aux institutions sociales dont le mariage. Le vent de la modernisation a entrainé une désorganisation de cette institution divine et de destin commun, qui permettait à chaque communauté d’assurer sa survie et de préservation du patrimoine culturel. Cette union est généralement officié dans la société traditionnelle par la dot coutumière. Au Núngu, le mariage traditionnel est définitivement scellé par la dot qui occupe une place capitale par rapport à la légitimité des enfants qui en seront issus et constitue la preuve même du mariage. Dans cette communauté à majorité agricole, le cuadikaabu ou la dot par prestations culturales est une principale étape de validation du mariage en dépit des autres modalités. Ce qui nous amène à nous interroger sur le fondement socioculturel de cette pratique agricole dans la légitimation du mariage traditionnel. Notre réflexion portera sur le système traditionnel de l’organisation du mariage au Núngu afin d’explorer les potentialités endogènes pour la cohésion sociale. Nous analysons la dot traditionnelle sous l’angle de la sociocritique à travers son rôle et ses fondements socioculturels pour un bon vivre ensemble. Mots clés : mariage, dot, prestation culturales, potentialités endogènes, analyse.


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