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Cette recherche sur la question enseignante au Burkina Faso vise à analyser les perceptions sociales du métier d’enseignant. Les résultats montrent que pour 60% des enquêtés la formation de base des enseignants est satisfaisante contre 40 % qui estiment qu’elle est peu satisfaisante au regard de l’insuffisance et de la qualité des personnels d’encadrement et de l’inadéquation des contenus avec les réalités socioéducatives du pays. De plus pour 75% des enquêtés, les espaces de formation continue sont mal structurés et leurs contenus inadaptés. Pour surmonter ces difficultés de la formation continue, il a été suggéré de réveiller les groupes d’animation pédagogique pendant les vacances scolaires. Les résultats montrent également que très peu d’enseignants ont la vocation. Ce qui pourrait expliquer pourquoi 75% des enseignants ne sont pas satisfaits de leur salaire. Toutefois, les questions de rémunération sont fonction des catégories et les enseignants disposent de passerelle entre les différents ordres d’enseignement (maternel, primaire, post-primaire et secondaire). Et de ce fait, ils disposent d’un plan de carrière pouvant les conduire de la catégorie B1à la catégorie P’ en passant par la catégorie A et cela en tout au plus 10 ou 15 ans de carrière. Mots clés : Question enseignante ; Burkina Faso ; Perceptions ; Formation ; Plan de carrière