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Les travailleurs informels, bien qu’ils représentent plus de 80 % de la population ivoirienne, se trouvent souvent exclue de toute forme de sécurité sociale formelle. Les risques spécifiques auxquels ils sont exposés ne sont souvent pas en tête de liste des priorités établies par les politiques sociales. Dans ce sens, ces travailleurs, afin de pallier au faible accès à la sécurité sociale formelle, font recours à des mécanismes locaux et communautaires. Ces mécanismes de solidarité, jouant un rôle central dans leur résilience économique, poussent ces travailleurs à ne pas s’intéresser à la sécurité sociale formelle malgré son accessibilité. Ainsi, dans cet article il sera question d’identifier les déterminants de la persistance traditionnelles de sécurité sociale chez travailleurs du secteur informel dans la commune de Bouaké. Pour atteindre cet objectif, nous nous inscrivons dans une étude descriptive et corrélationnelle, ce qui nous permet de mobiliser l’approche mixte. A la lumière de l’analyse quantitative et qualitative des données recueillies, nous notons les resultats suivants: Méconnaissances des régimes de sécurité sociale par les travailleurs du secteur informel de la commune de Bouaké; Manque de confiance des travailleurs du secteur informel dans les institutions publiques de prévoyance sociale ; Préférence pour les relations informelles et confiance dans les pratiques traditionnelles chez les travailleurs du secteur informel et nécessité pour les travailleurs du secteur informel de s'adapter à des situations de travail précaires. Mots clés : Pratique traditionnelle, sécurité sociale, travailleur informel, Bouaké