Titre
Orpaillage et développement communautaire en milieu rural : cas de la Sous- Préfecture de Kokumbo dans la région des lacs au Centre de la Côte d’Ivoire
Domaine
Anthropologie et sociologie
Auteur.e.s
Lassina KONE
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Résumé
Les rapports socio-culturels des autochtones Baoulé du village de Kokumbo avec l’or semble mettre à rudes
épreuves les mécanismes institutionnels et juridiques mise en place par l’Etat de Côte d’Ivoire pour endiguer
l’orpaillage clandestin dans cette contrée de la région des lacs. En dépit du renforcement du cadre juridique avec
la loi n°2014-138 du 28 Mars 2014 portant sur le code minier, et la signature de la convention de Minamata au
Japon le 10 Octobre 2013 par les autorités ivoiriennes, le constat empirique indique une prolifération de
l’exploitation artisanale de l’or dans la Sous-Préfecture de Kokumbo. Situation qui semble échapper à la vigilance
des instances dirigeantes du pays. Cette étude vise à analyser les logiques socio-culturelles et économiques qui
justifient l’intensification incontrôlée de l’orpaillage dans ce village Akan. Un échantillon par choix raisonné a
permis de sélectionner les différents acteurs concernés par le problème de recherche. Trente-cinq acteurs sociaux
ont été interviewés et sont répartis comme suit : dix autochtones Baoulé ; cinq allochtones orpailleurs ; dix
allogènes orpailleurs ; cinq chefs de famille ; quatre agents du Ministère des Mines et le Sous-Préfet de Kokumbo.
Cette démarche méthodologique a permis d’aboutir aux résultats qui montrent que L’idéologie de l’or chez les
Baoulés est une lucarne positive à la prolifération de l’orpaillage à Kokumbo et les Retombées financières de
l’exploitation aurifère ont contribué à la fragilisation des segments agnatiques et lignagères.
Mots-clés : Communautaire ; Développement ; Milieu rural ; Orpaillage.
Numéro
1 (09 - 2025)
DOI
https://dx.doi.org/10.4314/akiri.v3i3.56
