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La crise sécuritaire a entrainé de mouvement migratoire à l’intérieur du Burkina Faso. En août 2024, la commune rurale de Guiaro dénombrait plus de 5000 personnes sur son territoire à la recherche d’un abri paisible sans dispositif adéquat pour leur prise en charge. Confrontés à des problèmes d’insertion, ces déplacés doivent également apprendre les nouveaux codes de vie de la zone d’accueil et développer des stratégies non seulement pour se protéger mais pour lutter contre le paludisme considéré comme une maladie vectorielle endémique et la première cause de consultations, d’hospitalisations. En Plus, les enfants et les femmes enceintes sont les plus vulnérables et exposés à la maladie. S’inscrivant dans les débats outils innovant contre les maladies vectorielles, cette étude vise à mettre en lumière les stratégies développées par les déplacés pour faire face au paludisme. Sur la base de recherches documentaires, d’enquêtes de terrain et avec le recours aux théories migratoire, l’interactionnisme et de l’action sociale, cette étude a dégagé deux groupes de stratégies. Une stratégie interne basée sur la solidarité entre PDI et celle dite externe, solidarité locale et celle basée sur l’apport des agents de santé à base communautaires (ASBC). Mots clefs : Déplacés internes, maladie vectorielle, Solidarité, commune rurale de Guiaro, Burkina Faso