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La crise environnementale est consécutive à un choix politique faisant de l’homme le seul être possédant une valeur en soi. Cet anthropocentrisme, à travers une opposition binaire érige la nature en objet au service de l’homme. Cette désacralisation aux conséquences néfastes est fille d’une organisation politique ignorant les autres étants dans la norme des valeurs. La solution à cette crise environnementale passe par une redéfinition de nos prérogatives et cela grâce à une organisation politique capable d’intégrer en son sein les exigences de plus en plus croissante de l’environnement. Il devient plus que jamais nécessaire d’abandonner la voix utopiste consistant à faire table rase de la démocratie pour envisager plutôt une collaboration franche, redéfinissant le mode de représentation à travers ce qu’il convient d’appeler la démocratie des "hybris". Mots clés : Crise environnementale, Démocrate représentative, Ethique, Responsabilité, Politique