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Dans la sous-préfecture de Boundiali, les riziculteurs sont confrontés à des problèmes de productivité. En effet, les ravageurs tels que les mauvaises herbes et les parasites, constituent une entrave pour ces exploitants. Pour y remédier, ils ont recours à l’utilisation des pesticides, d’une part, pour lutter contre ces destructeurs et d’autre part, pour augmenter leur rendement. Mais après leur utilisation, l’élimination des emballages vides constitue un véritable défi pour ces riziculteurs. La présente recherche vise à analyser les problèmes sanitaires liés aux modes de gestion des boites vides des pesticides utilisés par les riziculteurs de la sous-préfecture de Boundiali. Fondée sur une méthodologie qui prend en compte la recherche documentaire et une enquête de terrain, les résultats montrent que 93% des enquêtés utilisent les pesticides dans la production rizicole contre 7% qui n’en font pas cas d’usage. De plus, 86,26% des utilisateurs ont enregistré des cas de maladie contrairement à 13,74%. Aussi, pour gérer les contenants vides, si certains paysans les rejettent dans leur rizière ou dans les marigots, d’autres les réutilisent à des fins domestiques. Enfin, le paludisme et la dermatose sont les maladies les plus rencontrées par les utilisateurs peu importe le mode de gestion des boites vides des emballages. Cette situation nécessite une implication du ministère de l’agriculture afin de réduire les problèmes sanitaires liés à la gestion inappropriée des emballages vides. Mots clés : Boundiali, Gestion, Boites vides des pesticides, Risque sanitaires.