Titre
Les funérailles d’une femme mariée à Lilgomdin (Bassem-Poessé) dans la province du Kouritenga
Domaine
Histoire
Auteur.e.s
NIKIÉMA Victor
TRAORÉ Ténihan.
Résumé
La mort est une loi naturelle applicable à tous les êtres humains. L’homme est fait de matière périssable et de
matière non périssable, à savoir le corps et l’âme. Après la mort, l’âme se trouve en situation d’errance car n’ayant
plus d’abri après la désintégration du corps qui l’abritait. Pour le repos de l’âme, des funérailles sont célébrées.
Pour le cas de la femme, cette célébration s’effectue à deux niveaux dans le milieu moaaga en général et à
Lilgomdin en particulier. La famille du mari de la défunte célèbre d’abord les funérailles de la défunte avant que
sa famille biologique ne fasse pour elle. Pour le repos de l’âme, des funérailles sont obligatoires après la disparition
d’une personne remplissant les conditions de funérailles en pays moaaga. Malgré l’influence des religions
révélées, la célébration des funérailles d’une femme mariée en pays moaaga persiste. Tout travail nécessite une
démarche rigoureuse. Pour ce faire, nous avons fait des recherches documentaires et des enquêtes orales. La
méthodologie adoptée nous a permis d’obtenir des résultats. Ainsi, nous avons connu la dimension spirituelle des
funérailles d’une femme mariée et identifié la dimension festive dans la célébration des funérailles d’une femme
mariée à Lilgomdin.
Mots clés : Lilgomdin, funérailles, femme, moaaga.
Numéro
1 (09 - 2025)
DOI
https://dx.doi.org/10.4314/akiri.v3i3.22
