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Les régions du Poro et de la Bagoué abritent des traditions culturelles profondément ancrées dans les pratiques funéraires et initiatiques. Essentiels pour la survie des croyances et des pratiques sociales, ces pratiques se déroulent au sein des sites sacrés tels que les kafoudal, lieux de célébration publique des funérailles, les sizangue, cadres d’initiations et le Koubélékaha, sites d’inhumation. Toutefois, ces patrimoines sont, aujourd'hui, confrontés à une pression croissante due à l’urbanisation rapide et la pratiques des religions des livres qui reconfigurent le paysage et redéfinit les modes de vie des populations autochtones de ces régions, considérées comme le réceptacle de la culture sénoufo en Côte d’Ivoire. Cette étude s’appuie sur la recherche documentaire à travers la consultation d’articles scientifiques et d’ouvrages généraux. La recherche documentaire a été complétée par l’enquête de terrain. Les résultats montrent que le développement urbain et la dynamique des religions importées ont reconfiguré le patrimoine funéraire et initiatique et ont réadapté les rites qui s’y déroulent aux besoins contemporains grâce à la gouvernance urbaine dans les régions du poro et de la Bagoué. Mots clés : Patrimoine, Funéraires, Initiatiques, Urbanisation, Senoufo