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Notre recherche contribue à examiner d’abord l’importance du Daara dans le processus d’islamisation des sociétés dans l’espace sénégambien. Elle contribue à la connaissance de la dynamique des Daaras. Car, il en ressort que malgré son importance, l’école coranique est confrontée à de sérieux problèmes, liés au fonctionnement de son système éducatif. S’y ajoute la mendicité des jeunes enfants talibés dans les villes des États de la Sénégambie (Banjul, Bissau, Conakry, Dakar), qui constitue un au détournement d’objectifs fixés dudit Daara. Ensuite, en dépit des efforts déployés par les acteurs de l’éducation et la protection des Droits des enfants, la question de la mendicité et de la punition corporelle des jeunes talibés, restent sans solution définitive. C’est dans ce sens que cette analyse essaie de proposer des solutions, par interview des principaux acteurs de l’enseignement islamique traditionnel en Sénégambie. Sans une telle approche, il sera difficile de trouver des solutions à ce phénomène et d’atteindre les objectifs du développement durable dans cette région. Car, pour un développement durable, il faut que toute la jeune génération ait accès à une éducation et une formation de qualité. Par conséquent, la modernisation de l’enseignement islamique traditionnel, permettra l’insertion professionnelle des talibés et faire disparaître le châtiment corporel et la maltraitance dans les écoles coraniques. Mots clés : Daara, Ceerno, mendicité, Sénégambie, Talibé