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Les portugais, sous la coupole des soldats de l’Ordre du Christ dirigés par Henri le Navigateur, découvrent les côtes de l’Afrique occidentale en 1434. La mission exploratrice et évangélisatrice qui est leur boussole, engendre les échanges commerciaux. Au titre de la christianisation des côtes africaines qui fait l’objet de notre étude, les Lusitaniens et d’autres nations européennes s’appuient sur les bulles papales pour convertir les natifs. L’évangélisation devient donc une stratégie pour la continuité de la traite qui s’effectua en deux étapes. La conversion des indigènes fut d’abord exécutée par les religieux mandatés par la couronne portugaise à partir de 1503. Ensuite, en 1622, elle fut confiée aux missionnaires de la Congrégation de la Propagande de la Foi. La christianisation fut perçue par les souverains africains comme le mobile pour dissimuler les véritables raisons de la présence des Européens. Cependant, les chefs africains ne les expulsent pas de leurs territoires. Ils les imitent en demandant l’envoi des missionnaires pour la conversion de leurs peuples. Mais, l’absence des négriers auprès des missionnaires qui débarquent sur les plages exaspère ces souverains. Ces derniers procèdent à leurs rapatriements. Il convient de retenir comme fruits essentiels de cette évangélisation : les cultes chrétiens, les processions, la scolarisation, le syncrétisme, l’échec de la christianisation. Mots clés : Christianisation-stratégie-traite-négrière-missionnaires.