Akiri

Titre

Langage du nouchi dans le cinéma ivoirien : une niche du réalisateur pour un cinéma nouveau

Domaine

Other

Auteur.e.s

Olivier Kadja EHILE
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Résumé

Du langage de la rue, pratiqué et parlé par tous, le nouchi se retrouve peu à peu adopter par la population ivoirienne. Il embarque sur son chemin, toutes les générations et fait d’elles un allié indiscutable dans le processus de socialisation. La portée sociale, esthétique et identitaire qu’il met en exergue fait de lui, un langage prisé par la population qui l’utilise dans toutes ses activités. À mi-chemin entre les langues vernaculaires ivoiriennes et la langue nationale (Français), son exploitation, sa présence et son acceptation dans la société sont une garantie de son implantation et de son utilisation si bien que, le nouchi est de plus en plus utilisé dans le domaine de l’art. Visible dans le cinéma, il participe à la qualité du film. À partir du dialogue, il véhicule un message. Il dit dans un langage facile, accessible et sur un ton humoristique, ce qu’aurait dit le langage soutenu. Autrement dit, il facilite la compréhension du film. Sous différents angles, le nouchi s’insère dans le cinéma ivoirien et dévoile les dynamiques linguistiques de la Côte d’Ivoire. Quelle est donc la contribution du nouchi dans l’esthétique du cinéma ivoirien ? Cette question trouve son dénouement dans l’analyse du film et l’entretien semi directif qui permettent de parcourir l’une des langues de communication qui rivalise avec la langue nationale (français) et qui favorise une aisance dans l’expression sans aucune barrière. Deux points soutiennent notre préoccupation à savoir : l’image du nouchi dans la construction d’un cinéma nouveau et la portée sociale du nouchi. Mots clés : cinéma, esthétique, langue vernaculaire, nouchi, social

Numéro

1 (04 - 2025)

DOI

https://dx.doi.org/10.4314/akiri.v3i2.14

Date

26/04/2025

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