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Dans les productions artistiques africaines, la culture est mise en exergue sous différentes facettes. À l’instar des productions cinématographiques africaines, le film d’animation Pokou, princesse Ashanti d’Abel Kouamé constitue un canal de médiatisation, de pérennisation et de valorisation des pratiques socioculturelles du peuple Baoulé. Les pratiques socioculturelles se rapportent aux habitudes et aux institutions sociales qui sont propres au peuple baoulé. Elles indiquent également le type d’organisation sociale qui caractérise ce peuple. Certaines pratiques, comme la religion, la phallocratie, le système matriarcal, la phytothérapie, l’art sont des éléments de culture mis en exergue dans ce film. La médiatisation de cette légende à travers ledit film permet au peuple de revivre les rituels ancestraux en affermissant la solidarité des membres et en sauvegardant leur civilisation avec des valeurs culturelles, religieuses, économiques et politiques. L’objectif est d’analyser les valeurs socioculturelles du peuple Baoulé mises en exergue dans ce film. Pour y arriver, la base empirique de cette réflexion est une approche qualitative à travers l’analyse sémiologique, la sociocritique et la critique historique. In fine, ce médium qui se sert de l’image et du son reste le meilleur moyen de pérennisation, de promotion et de diffusion de la légende. Mots clés : Baoulé – Médiatisation - Pokou, princesse Ashanti - Valeurs socioculturelles