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Dans l’approche durandienne, le mythe ne relève pas d’un imaginaire individuel mais d’un imaginaire collectif. Son apparition dans un texte constitue un noyau d’organisation de la dynamique du sens. Du point de vue méthodologique, l’approche durandienne est axée sur une dimension synchronique du texte étudié. C’est-à-dire, elle met l’accent sur la redondance des mythèmes, entendus comme les plus petites unités sémantiques constitutives d’un mythe. La pensée mythique est donc l’expression d’un souvenir traumatique puisque le mythe, une fois révélé, continue sans cesse de configurer l’imaginaire de ceux qui l’ont en partage. La pensée mythique reposera en cela sur une forme répétitive des images. En tant que système, le mythe constitue un ensemble de déterminismes psychiques, culturels, anthropologiques et symboliques. En partant de l’approche mythocritique, la présente réflexion entend décrypter les procédés de poétisation du mythe dans Aux chemins de Babo Naki de Josué Guébo tout en insistant sur la symbolique de la représentation. Mots clés : Mythocritique, mythe, imaginaire, symbolique