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Résumé Les sécheresses, les pluies abondantes et les catastrophes naturelles font partie intégrante des contingences observables dans le domaine agricole en Afrique traditionnelle. En milieu rural au Sud-Bénin, loin des paradigmes modernes, la solution à ces effets du changement climatique passe par les rites préventifs ou des pratiques rituelles palliatives. Mais pour quelles issues ? Cette recherche est essentiellement qualitative et a mobilisé des agriculteurs, des autorités locales, des chefs traditionnels dans les communes de Dogbo, de Lalo, Aplahoué, de Tovklin, de Houéyogbé et de Dassa. Une analyse de contenu a été faite des données recueillies. Des résultats, il ressort d’abord que les rites agraires continuent d’être pratiqués dans plusieurs milieux ruraux du Sud-Bénin pour limiter les risques agricoles. Ensuite, l’ancestralité des pratiques n’est pas préservée par la jeune génération plutôt portée vers des visions modernistes ; il n’existe aucune synergie d’actions entre les méthodes traditionnelles et les méthodes modernes de prévention et/ou de gestion des risques. Enfin, les religions nouvelles ont créé des distances entre leurs fidèles et les anciennes pratiques. Mots-clés : Sud-Bénin, rites agraires, prévention et gestion des risques, risques agricoles, conflits de génération.