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Résumé le changement climatique est devenu une problématique de portée mondiale, déchainant des idées dormantes et déliant les langues habituées au mutisme. Les conséquences de ce dérèglement sont différentes à la surface de la Terre et l’Afrique sahélienne dont le Tchad, de par sa croissance démographique apparait clairement comme la victime de premier ordre. L’objectif de cette étude est d’analyser l’influence du tandem « climat-activités humaines » sur les écosystèmes naturels et le sol dans le bassin versant de Yao. Diverses méthodes de télédétection et du système d’information géographique (SIG) ont été déployées mais également une étude climatique utilisant Khronostat et l’indice de Nicholson pour déterminer les périodes humides ainsi que les années de stress hydrique qui affecte la végétation et le capital inestimable qu’est le sol. Un entretien direct à l’endroit des exploitants des terres (agriculteurs et éleveurs) couplé à l’observation de terrain ont permis de comprendre la dynamique écologique dans le bassin versant. L’analyse diachronique sur la base des données climatiques et activités humaines exhibe des résultats tels qu’en 20 ans (2003 à 2023), le couvert végétal qui occupait une superficie de 43116,598 ha est réduite à 22410,531ha en 2023 soit un écart de 20706,067 ha. Cette dénudation des sols les voue aux effets néfastes de l’érosion, compromettant davantage la survie de la population résidente. Mots clés : climat, pression humaine, végétation régressive, érosion active, Yao.