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Résumé L’administration coloniale a élaboré une série de textes juridiques pour mieux formaliser ou encadrer l’occupation des terres africaines. Cette situation a entrainé la cohabitation de deux systèmes (droit moderne et droit coutumier) dans la gestion des terres. L’adoption de la loi 034-2012/AN permet la libéralisation du secteur foncier. Ainsi, l’accaparement des terres et la spéculation tant redoutés sont devenus les principales gangrènes dans le monde du foncier en zones péri-urbaines. Mais, en quoi cette situation constitue-t-elle une ruse de la population contre ellemême ? Quelles sont les conséquences de cette gestion sur les populations ? Pour analyser ces différentes interrogations, nous avons adopté une méthodologie basée sur une exploitation documentaire, des recherches sur internet et une collecte des informations auprès des personnes ressources. Cette contribution a pour objectif d’analyser l’évolution du régime foncier, la gestion des terres et ses conséquences au Burkina Faso. En effet, la course effrénée vers la spéculation foncière de ces acteurs provoque de nombreuses conséquences dommageables pour les populations comme la suspension de toutes les opérations de lotissement sur l'ensemble du territoire en 2012, le manque de véritables voies de communication et d’infrastructures d’assainissement, la quasi absence des services sociaux de base sont entre autres conséquences. Mots clés : État-foncier-peuple- spéculation-urbain