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Résumé L’Afrique en mutation tente de réécrire son histoire. L’apprentissage de la littérature française dans les universités tchadiennes s’inscrit dans cette logique. Six universités tchadiennes abritent le Département de français où s’apprend cette littérature. Celle-ci a inspiré de nombreux auteurs dès les indépendances et intègre les valeurs culturelles tchadiennes des institutions académiques. Or, l’on constate ces dernières années, une réticence des apprenants qui jugent cette culture étrangère. Cet enjeu soulève des interrogations : les mutations en Afrique francophone actuel justifient-elles cette réticence ? Faudrait-il réadapter cet enseignement aux valeurs culturelles tchadiennes ? L’étude est menée sur la base d’une enquête destinée aux étudiants de licence un et deux des trois universités ciblées : Ndjaména, Abéché et Pala. Un questionnaire leur est adressé. L’échantillonnage de l’étude concerne dix étudiants par niveau. La collecte de leurs avis suivis d’analyse donne des résultats et les pistes de remédiation. Relever ce défi conduit à convoquer la psychopédagogie du médecin et psychologue Maria Montessori et du psychologue Jean-Piaget. Elle ouvre la voie d’orientation pédagogique et didactique adaptée aux valeurs culturelles des étudiants. Aussi, la sociocritique de Claude Duchet servira d’outil d’analyse comportementale et sociétale des apprenants. Ce qui leur suggérera une ouverture culturelle constructive et durable. Mots clés: enjeu, défi, littérature française, apprentissage, université.