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L’une des contraintes majeures du secteur agricole au Burkina Faso est l’accès au financement. Ces dernières décennies, de nombreux programmes de développements ont vu le jour afin de pallier ces difficultés par la mise en place du cofinancement des microprojets. Toutefois, les risques de durabilité de ces microprojets financés par le biais des subventions non remboursables se posent et handicapent le secteur. Dans ce contexte, quel peut être l’apport du dispositif d’accompagnement dans l’atteinte des objectifs des microprojets en vue d’assurer leur viabilité ? D’où l’intérêt de cette étude. A partir d’une démarche quantitative, un échantillon de cinquante-trois (53) promoteurs a été déterminé dans les provinces du Mouhoun et des Balé. Le questionnaire a été utilisé pour les besoins de l’enquête. Les résultats obtenus à l’issue de l’enquête sont les suivants : 60,4% des microprojets sont gérés par des femmes. La production agricole et la transformation occupent respectivement 47% et 37%. 64% des bénéficiaires sont scolarisés. 56% exploitent les terres par emprunts et par locations. La promotion des chaînes de valeur est axée principalement sur les filières karité, riz, mangue et oignon, tandis que 64% des beneficiaires ont obtenu un résultat d’exploitation positif. Mots clés : Microprojet, Durabilité, Boucle du Mouhoun, Burkina Faso.