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Les conflits récurrents entre agriculteurs et éleveurs à Mankono, en Côte d'Ivoire, persistent en raison de la compétition pour les ressources naturelles, principalement la terre et l'eau, ainsi que de l'absence de mécanismes de gestion efficaces. Cette problématique découle de la destruction des cultures par le bétail, ce qui détériore les relations sociales. Partant d’une approche qualitative, cette étude se focalise sur les causes et les conséquences de ces conflits. Elle met en évidence des facteurs socio-économiques, environnementaux et structurels contribuant à leur récurrence. Les conflits découlent de la nature extensive des activités agricoles et d'élevage, chacune poursuivant ses propres objectifs économiques. La compétition pour la terre aggrave la pression sur cette ressource essentielle. Les conséquences de ces conflits incluent des perturbations partielles des liens sociaux et l'exclusion totale des éleveurs transhumants des communautés d'accueil. Les conséquences se traduisent par des conflits partiellement réglés, la rupture des liens sociaux allant à l’exclusion totale des éleveurs transhumants dans les localités d’accueil dans un contexte où la sédentarisation des éleveurs est une évidence sociale.