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Cet article rend compte de la place de la femme dans le sport de haut niveau en Côte d’Ivoire. Malgré les exploits de Muriel Ahouré et Marie-Josée Ta Lou, les femmes sont peu nombreuses à être licenciées pour l’athlétisme de haut niveau. Ce travail vise à comprendre la réticence des femmes à intégrer un sport qui leur réussi. Il est question d’une approche qualitative qui nous a orienté vers les responsables de la fédération, le ministère, notamment la direction des sports de haut niveau, des athlètes et des amateurs de sexe féminin. L’analyse dialectique des données recueillies a permis de comprendre que les questions d’enfantement, le rapport au corps et certaines considérations économiques, sont à la base des contraintes liées à la pratique du sport de haut par les femmes.